PRESSE
Festival Racines de ciel
Nicolas Idier, de la Chine politique
à l’Inde religieuse, ou l’inverse…
Invité du Festival Racines de ciel qui se tient du 22 au 26 juin 2022 à Ajaccio qui avait pour thème la rupture, l’écrivain Nicolas Idier raconte celle qui l’a conduit à l’écriture de son dernier roman entre Chine et Inde, Dans la tanière du tigre.
Par Marie Chaudey
Publié le 27/06/2022
L'écrivain Nicolas Idier avec l'écrivaine Marianne Vic et la journaliste Sandra Alfonsi
au festival Racines du ciel. • GÉRARD QUILÈS POUR RACINES DE CIEL
La première rupture est celle du départ : quand on est un jeune homme bien élevé à la voie toute tracée, pourquoi partir?
Le désir d’ailleurs, celui de s’affranchir des modèles et des chemins tracés pour vous, de se rebeller contre ce qui est écrit à l’avance, est propre à la jeunesse. Il s’agit avant tout de se dépayser. Bien des écrivains avant moi ont exprimé leur désir d’ailleurs par un désir d’Orient, car cela fait partie de la tradition culturelle française.
Dès l’âge de 15 ans, j’ai eu la chance extraordinaire de partir en Australie...
Dans la tanière du tigre
de Nicolas Idier
L’Inde à l’épreuve de Narendra Modi
Si j’ai toujours éprouvé une confiance instinctive en les parias du monde, Tibétains de Pékin, Népalais de Delhi, c’est que je me méfie de ceux qui se croient parfaitement chez eux, qui donnent l’impression de posséder les arbres, les oiseaux, l’eau des ruisseaux.
Par Frederic L'Helgoualch
Publié le 1er mai 2022
Le Premier Ministre Indien Narendra Modi @AP Bikas Das
Dès que tu défends les droits de la diversité indienne, les droits des dalits ou des basses castes, les droits des minorités indigènes, les droits des Indiens de confession musulmane ou chrétienne, les droits des paysans expropriés de leurs terres, dès que tu défends la Constitution indienne, tu es mis sur la liste A...
Dans la tanière du tigre
de Nicolas Idier
Entre l'Inde et la Chine
Par Lou Lee Po Lou Lee Po
Publié 25 Mars 2022
(Source : Hotcore)
Dans les rues étouffantes de Delhi, Ahmedabad et Bombay, dans les villages reculés du Bengale ou dans le désert du Thar, le dernier livre de Nicolas Idier, Dans la tanière du Tigre, poursuit une série d’énigmes: qu’est-ce qui pousse un jeune homme bien élevé à partir toujours plus loin de là où il est né, toujours plus avant dans la tanière du tigre? Pourquoi entraîner sa famille dans une aventure dont on ignore l’issue? Comment vivre dans la violence assourdissante du monde, et continuer d’aimer? De son amitié nouée avec l’écrivaine et militante Arundhati Roy naissent des dialogues à bâtons rompus, des rencontres intenses avec la jeunesse engagée d’un pays, des souvenirs d’une autre jeunesse, brûlante et insomniaque, dans les nuits de Pékin...
Anais : l’écrivain diplomate livre son expérience indienne
Depuis le vieux logis de La Clavière à Anais, Nicolas Idier
sort son nouveau roman, Dans la tanière du tigre.
Récit littéraire de son voyage à travers l’Inde.
Par Céline AUCHER
Publié le 23 février 2022
Dans le vieux logis de La Clavière à Anais, Nicolas Idier concentre
dix ans de voyage à travers la Chine et l’Inde. Photo CL
Devant les boiseries du vieux logis de La Clavière à Anais, deux petits tigres du Bengale colorés veillent sur la cheminée, dans un décor foisonnant où se mêlent objets et iconographies chinoises et indiennes. Comme une synthèse des aventures exotiques vécues par Nicolas Idier avant son arrivée en Charente en 2018. Un nouveau refuge pour l’écrivain diplomate qui a travaillé deux ans à la Cité de la BD à Angoulême avant de sortir son cinquième livre Dans la tanière du tigre,récit littéraire de son expérience indienne.
C’est ici à Anais que je l’ai écrit, en plein confinement lié au covid, au moment où paradoxalement toutes les frontières se refermaient, raconte Nicolas Idier, resté quatre ans en Inde comme attaché culturel à l’Institut français de New Delhi, après six ans passés à Pékin.
Des pays qu’on connaît peu ou mal en France et qui suscitent beaucoup de fantasmes...
Dans la tanière du tigre
Pour avoir abordé la Chine par les livres comme par les pieds, Nicolas Idier ne peut qu’avoir lu Ella Maillart. «Il faut aller voir», disait cette coureuse d’univers. Le jeune homme sage et bien élevé l’a écoutée, il a pris la route de l’Orient. Il est allé voir, quitte à se brûler et se perdre. S’enfiévrer, dans la grande Chine comme dans l’Inde bouillonnante.
Tout au long du livre, ce sinologue amoureux de l’Asie dont l’histoire familiale passe par l’Indochine réfléchit à ce qui pousse un homme à partir. «Peut-être s’agit-il d’échapper au destin tracé à la naissance, de ne pas accepter les décisions prises par d’autres que soi, de noyer son chaos personnel dans quelque chose de plus grand», écrit-il. En se demandant si, moins égoïstement, il n’y a pas aussi l’ambition d’apporter un surplus de vie au monde.
Par Arnaud De La Grange
Publié le 16 février 2022
Nicolas Idier a pour mission de bâtir des ponts entre les mots d’ici et ceux de l’Ailleurs.
En Chine et en Inde, l’auteur laisse derrière lui sa vieille peau d’homme des mondes repus.