PRESSE
Matignon la nuit
Une nuit pour sauver la patrie
Par Éric Naulleau
Publié le 14/10/2024
C'est l'histoire d'un conseiller technique complètement à l'est, buveur de saké, lecteur de Segalen, amateur de haïkus et familier du Petit Livre Rouge de Mao. Dans uen République complètement à l'ouest, ravagée par des crises et des catastrophes dont l'énumération s'étire ici sur plus d'une demi-page. Toute ressemblance avec la France de 2024 serait loin d'être fortuite.
Un passionnant roman
Par Philippe Chauché
Publié le 27/06/2022
Matignon la nuit, de Nicolas Idier
Camille Pascal et Nicolas Idier
D'un trait de plume
Par Julien Martin
Publié le 11/09/2024
Nicolas Idier nous offre là un passionnant roman, une étourdissante nuit à Matignon, si près du pouvoir et si près des livres, ce qui ne peut être que rassurant, même dans le doute le plus profond, ces auteurs sauvent les narrateurs plume légère de ses doutes et de ses absences.
Nicolas Idier et Camille Pascal le 4 septembre dans les locaux du Nouvel Obs.
Photo Terence Bikoumou
PRESSE
Festival Racines de ciel
Nicolas Idier, de la Chine politique
à l’Inde religieuse, ou l’inverse…
Invité du Festival Racines de ciel qui se tient du 22 au 26 juin 2022 à Ajaccio qui avait pour thème la rupture, l’écrivain Nicolas Idier raconte celle qui l’a conduit à l’écriture de son dernier roman entre Chine et Inde, Dans la tanière du tigre.
Par Marie Chaudey
Publié le 27/06/2022
L'écrivain Nicolas Idier avec l'écrivaine Marianne Vic et la journaliste Sandra Alfonsi
au festival Racines du ciel. • GÉRARD QUILÈS POUR RACINES DE CIEL
La première rupture est celle du départ : quand on est un jeune homme bien élevé à la voie toute tracée, pourquoi partir?
Le désir d’ailleurs, celui de s’affranchir des modèles et des chemins tracés pour vous, de se rebeller contre ce qui est écrit à l’avance, est propre à la jeunesse. Il s’agit avant tout de se dépayser. Bien des écrivains avant moi ont exprimé leur désir d’ailleurs par un désir d’Orient, car cela fait partie de la tradition culturelle française.
Dès l’âge de 15 ans, j’ai eu la chance extraordinaire de partir en Australie...
Dans la tanière du tigre
de Nicolas Idier
L’Inde à l’épreuve de Narendra Modi
Si j’ai toujours éprouvé une confiance instinctive en les parias du monde, Tibétains de Pékin, Népalais de Delhi, c’est que je me méfie de ceux qui se croient parfaitement chez eux, qui donnent l’impression de posséder les arbres, les oiseaux, l’eau des ruisseaux.
Par Frederic L'Helgoualch
Publié le 1er mai 2022
Le Premier Ministre Indien Narendra Modi @AP Bikas Das
Dès que tu défends les droits de la diversité indienne, les droits des dalits ou des basses castes, les droits des minorités indigènes, les droits des Indiens de confession musulmane ou chrétienne, les droits des paysans expropriés de leurs terres, dès que tu défends la Constitution indienne, tu es mis sur la liste A...
Dans la tanière du tigre
de Nicolas Idier
Entre l'Inde et la Chine
Par Lou Lee Po Lou Lee Po
Publié 25 Mars 2022
(Source : Hotcore)
Dans les rues étouffantes de Delhi, Ahmedabad et Bombay, dans les villages reculés du Bengale ou dans le désert du Thar, le dernier livre de Nicolas Idier, Dans la tanière du Tigre, poursuit une série d’énigmes: qu’est-ce qui pousse un jeune homme bien élevé à partir toujours plus loin de là où il est né, toujours plus avant dans la tanière du tigre? Pourquoi entraîner sa famille dans une aventure dont on ignore l’issue? Comment vivre dans la violence assourdissante du monde, et continuer d’aimer? De son amitié nouée avec l’écrivaine et militante Arundhati Roy naissent des dialogues à bâtons rompus, des rencontres intenses avec la jeunesse engagée d’un pays, des souvenirs d’une autre jeunesse, brûlante et insomniaque, dans les nuits de Pékin...
Anais : l’écrivain diplomate livre son expérience indienne
Depuis le vieux logis de La Clavière à Anais, Nicolas Idier
sort son nouveau roman, Dans la tanière du tigre.
Récit littéraire de son voyage à travers l’Inde.
Par Céline AUCHER
Publié le 23 février 2022
Dans le vieux logis de La Clavière à Anais, Nicolas Idier concentre
dix ans de voyage à travers la Chine et l’Inde. Photo CL
Devant les boiseries du vieux logis de La Clavière à Anais, deux petits tigres du Bengale colorés veillent sur la cheminée, dans un décor foisonnant où se mêlent objets et iconographies chinoises et indiennes. Comme une synthèse des aventures exotiques vécues par Nicolas Idier avant son arrivée en Charente en 2018. Un nouveau refuge pour l’écrivain diplomate qui a travaillé deux ans à la Cité de la BD à Angoulême avant de sortir son cinquième livre Dans la tanière du tigre,récit littéraire de son expérience indienne.
C’est ici à Anais que je l’ai écrit, en plein confinement lié au covid, au moment où paradoxalement toutes les frontières se refermaient, raconte Nicolas Idier, resté quatre ans en Inde comme attaché culturel à l’Institut français de New Delhi, après six ans passés à Pékin.
Des pays qu’on connaît peu ou mal en France et qui suscitent beaucoup de fantasmes...
Dans la tanière du tigre
Pour avoir abordé la Chine par les livres comme par les pieds, Nicolas Idier ne peut qu’avoir lu Ella Maillart. «Il faut aller voir», disait cette coureuse d’univers. Le jeune homme sage et bien élevé l’a écoutée, il a pris la route de l’Orient. Il est allé voir, quitte à se brûler et se perdre. S’enfiévrer, dans la grande Chine comme dans l’Inde bouillonnante.
Tout au long du livre, ce sinologue amoureux de l’Asie dont l’histoire familiale passe par l’Indochine réfléchit à ce qui pousse un homme à partir. «Peut-être s’agit-il d’échapper au destin tracé à la naissance, de ne pas accepter les décisions prises par d’autres que soi, de noyer son chaos personnel dans quelque chose de plus grand», écrit-il. En se demandant si, moins égoïstement, il n’y a pas aussi l’ambition d’apporter un surplus de vie au monde.
Par Arnaud De La Grange
Publié le 16 février 2022
Nicolas Idier a pour mission de bâtir des ponts entre les mots d’ici et ceux de l’Ailleurs.
En Chine et en Inde, l’auteur laisse derrière lui sa vieille peau d’homme des mondes repus.
PRESSE
Une boîte de nuit à Calcutta
de Makenzy Orcel & Nicolas Idier : frères de plume
Une boîte de nuit à Calcutta
Pour ma part, je préfère celui qui plonge le nez de son lecteur dans la plaie
à celui qui se donne pour mission de l’éduquer, ou l’amuser.
Par Frederic L'Helgoualch
Publié le 9 mai 2019
Voilà qui donne le ton.
Deux écrivains : Nicolas Idier (´La musique des pierres’, ‘Shanghai’), auteur érudit, sinologue, cumulant les postes à responsabilité en Chine, en Inde, à Angoulême; Makenzy Orcel (‘Les Immortelles’, ‘Maître-Minuit’), figure majeure de la littérature haïtienne, intense, imprévisible, Colère et Poésie réunies. Deux globe-trotters invétérés, par obligation professionnelle, oui, mais aussi sans doute guidés chacun par le besoin impérieux d’embrasser les soubresauts perpétuels du monde, de les ressentir intimement, les transmuer. Ils se retrouvent - pour une fois statiques au même endroit - dans une discothèque bondée de l’ancienne capitale indienne. Mais la foule électrisée, la musique criarde, l’ambiance festive empêchent ce soir-là l’échange attendu. Qu’à cela ne tienne ! Ce qu’ils ne se sont pas dit cette nuit-ci, ils se l’écriront demain.
Avec « Une boîte de nuit à Calcutta », Nicolas Idier et Makenzy Orcel embrassent le monde à quatre mains
Le Français Nicolas Idier et l’Haïtien Makenzy Orcel, écrivains trentenaires,
font converger leurs imaginaires dans un livre, par-dessus le bruit et par-delà la distance.
Par Zoé Courtois (Collaboratrice du Monde des livres)
Publié le 01 juillet 2019
Calcutta (ou Kolkata), en Inde, la nuit. BHASKAR KRISHNAMURTHY/ROBERTHARDING/PHOTONONSTOP
Petit monde que celui des écrivains. Nicolas Idier (Nouvelle jeunesse, Gallimard, 2016) et Makenzy Orcel (auteur des Immortelles, Mémoire d’encrier, 2010, et de L’Ombre animale, Zulma, prix Littérature-monde et prix Guilloux 2016) en savent quelque chose. Après s’être rencontrés à Pékin, s’être retrouvés çà et là au gré des accointances communes, des festivals littéraires et tout simplement des hasards, les voilà réunis à Calcutta, en Inde. Mais impossible de converser dans l’assourdissante boîte de nuit où les deux camarades sirotent un gin tonic. D’où la proposition de l’un d’eux : « Alors écrivons ! »
S’ouvre alors une étrange correspondance où se mêlent en un bric-à-brac analyses socio-économique du marché du livre, confidences biographiques, réflexions philosophiques et fictions. Littérature épistolaire ? Pas vraiment. « Je ne suis pas sûr qu’on s’écrive des lettres », note Makenzy Orcel. Le coq-à-l’âne fertile et joyeux de ces textes (qui bien souvent ne se répondent ni même ne se suivent) ne constitue pas vraiment un échange linéaire et policé.
L’objet réel du livre : faire se heurter – bien plus que correspondre – deux visions singulières, chacune d’un côté de la planète (Idier vit en Inde et Orcel entre Haïti et la France). Observer de manière quasi scientifique le jeu entre celles-ci. Et reconstituer, ensemble, à partir des bris éclatés et des inévitables hiatus de points de vue, une image du monde.
PRESSE
Poésie punk à Pékin la cannibale
« Feng Lei avait compris que la poésie avait le pouvoir, le pouvoir de changer le monde. » Feng Lei, c’est le héros du dernier roman du sinologue Nicolas Idier, Nouvelle Jeunesse (Gallimard), en librairie ce jeudi 25 août. Héros tragique, poète rocker hybride, un oeil noir et l’autre bleu, le jeune Chinois a été élevé à Londres par un grand-père superstar du rock anglais. A 20 ans, il revient à Pékin, la ville de son père, poète lui aussi, ancien révolté de Tian’anmen, qui l’a abandonné quand il avait 6 ans. Feng Lei s’épanouit dans l’underground pékinois des années 2000 : il boit, se drogue, fait l’amour, chante, écrit, gagne de l’argent, oublie de dormir. En une décennie, il devient le « porte-voix de sa génération », adulé par les médias occidentaux comme le Jim Morrison ou le Rimbaud chinois.
Par Joris Zylberman
Publié le 24 aôut 2016
Le chanteur chinois de punk-rock Bian Yuan, leader du groupe Joyside.
(Credit: Marcel Münch via Visual Hunt / CC BY-NC-SA)
Le roman de Nicolas Idier nous transporte dans l’énergie punk des ruelles pékinoises et l’absurdité d’une capitale cannibale. « Feng Lei, tu es plus fort que Mao ! » s’entend dire le héros dans une librairie parisienne. Vraiment ? Mao, justement, le poursuit, via l’un de ses sosies professionnels, Zhang Xiaopo, un ancien camarade de classe qui réapparait brutalement dans sa vie. Feng Lei, au final, « ne sait plus trop où crécher ». Sa vie est comme un tour de moto la nuit sur le 2ème périph de Pékin : à 400 à l’heure, sans aucun obstacle à part lui-même. Nicolas Idier nous dénoue les fils de son roman.
Nicolas Idier - L'heure bleue
Laure Adler
5 Septembre 2016
La Chine d'après-Mao. L'histoire d'une jeunesse représentée entre autres par Feng Lei, garçon sauvage revenu à Pékin malgré les cicatrices du passé, Sam, la plus jolie fille des nuits électriques, et Xiaopo, sosie de Mao devenu chauffeur de taxi. Ils sont poètes, rockers, amoureux. Ils ne dorment jamais, boivent trop, courent à en perdre haleine sur des trottoirs déserts. Pour échapper aux fantômes, il faudra aller vite et ne pas avoir peur.
Nouvelle jeunesse
PRESSE
Nicolas Idier et Michel Bonnin
Les Matins
Nicolas Idier. Professeur de langue chinoise à l’Université de Picardie
et professeur d'histoire de l’art chinois à Paris IV Sorbonne
Michel Bonnin. Directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de la Chine
Shanghai